Publié le 20 déc 2010Lecture 2 min
Convulsions épileptiques en unité de soins intensifs neurologiques : quelles caractéristiques ? Quelles causes ?
Dr Julie Perrot
Des auteurs tchèques ont présenté, à l’occasion du 7e congrès Asian & Oceanian Epilepsy, les résultats d’une étude qui a analysé l’incidence et les caractéristiques cliniques et étiologiques des convulsions épileptiques ayant constitué la raison principale d’hospitalisation en unité de soins intensifs neurologiques.
L’étude, rétrospective, a identifié et soumis à analyse, sur 231 patients hospitalisés du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007, 49 patients, 33 hommes et 16 femmes, âgés de 18 à 96 ans, admis en unité de soins intensifs neurologiques pour convulsions épileptiques d’évolution compliquée. Des convulsions généralisées, avec pour causes majeures : le sevrage alcoolique et les affections cérébrovasculaires Quatre-vingt-seize pour-cent des patients avaient des convulsions généralisées ; 15 patients (30,6 %) avaient d’un état de mal épileptique et 2 (4 %) une épilepsie motrice partielle. L’analyse étiologique révèle : dans 24,5 % des cas un sevrage alcoolique ; dans 22,3 % des cas, une maladie cérébrovasculaire ; dans 12,4 % des cas, un traumatisme crânien. Sevrage alcoolique et traumatisme crânien étaient associés chez 16,4 % des patients. Les tumeurs, malformations vasculaires et les troubles métaboliques représentaient 6 % des cas. Dans cette population, 18,4 % des patients avaient un antécédent connu d’épilepsie En ce qui concerne le traitement médicamenteux, 36,7 % des patients ont été traités par un antiépileptique, 40,8 % par 2, 20,4 % par 3, et 1 patient (2 % de cas) par 4 antiépileptiques. Cette étude, rétrospective montre, sur une période de 24 mois, que les patients ayant des convulsions épileptiques représentent 21 % des patients hospitalisés en unités de soins intensifs neurologiques. Les convulsions étaient le plus souvent généralisées avec pour comme causes principales, le sevrage alcoolique, accompagné ou non d’un traumatisme crânien, et l’existence d’une pathologie vasculaire cérébrale.
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