Publié le 04 nov 2009Lecture 1 min
Les AVC hémorragiques sont potentiellement plus sévères que les AVC ischémiques
Dr Louis Elgozi
Un registre ouvert au Danemark en 2001 a permis de colliger les données de près de 40 000 patients hospitalisés pour AVC jusqu’en 2007. Parmi ces cas, 10 % étaient de nature hémorragique. La gravité, évaluée par une échelle (Scandinavian Stroke Scale), était corrélée de manière pratiquement linéaire avec la probabilité d’avoir un AVC hémorragique.
Les facteurs en faveur d’un AVC ischémique étaient un diabète, une fibrillation atriale, un antécédent d’IDM ou d’AVC et une claudication intermittente, alors que le tabagisme et la consommation d’alcool étaient en faveur d’un accident hémorragique ; ni l’âge, ni le sexe, ni l’hypertension ne permettait de prédire le type d’accident. Comparativement aux AVC ischémiques, les accidents hémorragiques ont été associés à un risque de mortalité globale plus élevé (HR : 1,56), ce risque étant dépendant du temps : x 4 à la phase aiguë, x 2,5 à 1 semaine et x 1,5 après 3 semaines.
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