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Sclérose en plaques

Publié le 26 mai 2010Lecture 2 min

Sclérose en plaques, l’hypothèse veineuse

Dr Christian Geny
La communication la plus controversée à Toronto a été celle du Pr Zivadinov (Buffalo, USA). Son hypothèse du rôle de l’insuffisance veineuse dans la sclérose en plaques (SEP) s’était déjà répandue dans les médias exposant de nombreux neurologues aux questions de leur patient sur un traitement « curatif ».
Ce professeur de médecine a en effet mis en évidence une augmentation de la prévalence de l’insuffisance veineuse des veines extra-crâniennes chez les patients atteints de SEP. Dans sa première étude Combined Transcranial and Extracranial Venous Doppler Evaluation (CTEVD) portant sur près de 500 sujets, il a montré une prévalence de 56,4 % chez les patients atteints de SEP et de 25,9 % chez les sujets contrôles. Les sujets ont eu une évaluation doppler (patient dans plusieurs positions) et IRM avec des séquences de susceptibilité magnétique pour certain d’entre eux. Le diagnostic d’insuffisance veineuse était porté lorsque 2 des 5 paramètres mesurés en doppler étaient anormaux. La présence d’une insuffisance veineuse était associée à un déclin plus important. Une étude portant sur 1 000 personnes est envisagée. Les rétrécissements des veines observées exposeraient à un risque de reflux et à un dépôt de fer dans le cerveau. De nombreux experts ne sont pas convaincus et jugent que les critères de diagnostic doivent être validés. Les premiers résultats positifs du traitement de ces anomalies veineuses par angioplastie par l’équipe du Dr Zamboni doivent être interprétés avec prudence pour éviter de faire naître des espoirs inconsidérés.

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