Publié le 20 déc 2010Lecture 1 min
De l’intérêt du timbre dans la maladie d’Alzheimer
Roseline Péluchon
La mauvaise tolérance digestive des inhibiteurs de la cholinestérase limite souvent l’augmentation des posologies, au détriment de leur efficacité. Or, la présentation transdermique n’a pas ces effets indésirables digestifs comme le confirme une étude récente ouverte, multicentrique, d’une durée de 24 semaines conduite chez des patients ayant une maladie d’Alzheimer probable (MMS entre 10 et 26).
Dans ce travail, Exelon forme transdermique à dose initiale de 4,6 mg/24h de novo, ou en substitution d’un traitement oral par inhibiteur de cholinestérase, a permis à près de 75 % des patients (n=163) d’atteindre la posologie maximale (9,5 mg/24 h), avec maintien de cette dose au moins 8 semaines chez 70 % d’entre eux (n=154). Il faut souligner que dans des études similaires avec la forme orale au plus 40 % des patients pouvaient atteindre la posologie optimale. Les effets indésirables les plus fréquents étaient cutanés (22,9 %), mais ils n’ont justifié une interruption de traitement que dans 11 % des cas. Enfin, sur le plan clinique, 73 % des patients (n=151) étaient considérés comme stabilisés ou améliorés (Impression Clinique du changement/CGI) en fin d’étude.
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