Publié le 01 fév 2011Lecture 1 min
L’épilepsie survenant dans les suites de convulsions hyperpyrétiques aurait une base génétique
Dr Giovanni Alzato
Les convulsions hyperpyrétiques (CHP) chez le nourrisson semblent augmenter le risque d’épilepsie, mais le rôle pathogénique des facteurs génétiques dans ce cas de figure reste mal élucidé.
Une étude multicentrique internationale de grande envergure a inclus 81 798 jumeaux sélectionnés au Danemark, en Norvège et aux Etats-Unis. Les participants ont été contactés par courrier électronique ou interview téléphonique. Des antécédents de CHP simples ou complexes ont été validés chez 1 049 jumeaux (899 paires). L’évolution ultérieure vers la survenue d’une épilepsie authentique a été associée aux antécédents et au type des CHP: (a) simples et isolées : 2,5 % (n = 16/641) ; (b) complexes : 11,3 % (n = 14/124) ; (c) état de mal (au moins un) : 22,2 % (n = 16/72) ; (d) indéterminé : 14,2 % (n = 20/211). En outre, chez le co-jumeau d’une paire de jumeaux homozygotes dont l’un a développé une épilepsie, le risque de cette maladie s’est avéré également élevé, ce qui met en exergue le rôle probable des facteurs génétiques.
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