Publié le 04 mai 2009Lecture 2 min
L’inhibition du clignement pour évaluer le trouble de la marche ?
Dr Isabelle Birden
Ce travail s’est intéressé à la valeur des réflexes de clignement, et surtout à leur modulation par un stimulus auditif, comme corollaire d’un trouble de la marche dans la maladie de Parkinson évoluée. Pour ce faire, les auteurs ont étudié le réflexe de clignement par stimulation électrique trigéminale, et son inhibition par des pré-stimulus de nature auditive ou cutanée dans 3 groupes de sujets : parkinsoniens sans atteinte axiale sévère (n=12), parkinsoniens présentant des troubles de la marche non dopasensibles (n=7) et volontaires sains (n=9).
Il en ressort que chez les sujets parkinsoniens présentant des troubles de la marche sévères, le phénomène d’inhibition par un préstimulus sur les réflexes de clignement est diminué de façon significative comparativement aux témoins. Chez les sujets parkinsoniens moins évolués, seul l’effet inhibiteur des pré-stimulus de modalité auditive est diminué comparativement aux témoins. Ces anomalies n’étaient pas sensibles à l’administration de lévodopa. Ces résultats suggèrent l’implication physiopathologique de certaines structures mésencéphaliques non dopaminergiques comme le noyau pédonculopontin dans la survenue des troubles de la marche sévères compliquant la maladie de Parkinson au stade tardif. Selon les auteurs, l’étude du réflexe de clignement et sa modulation par le phénomène d’inhibition par un pré-stimulus pourrait permettre d’évaluer de nouvelles thérapeutiques visant à améliorer les troubles sévères de la marche dans la maladie de Parkinson.
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