Publié le 19 fév 2009Lecture 2 min
Les facteurs de risque d’état de mal prolongé
Dr Stéphane Auvin
Au cours de cette édition 2008 de l’AES, plusieurs communications sur les épilepsies pédiatriques ont été choisies par le comité d’organisation pour une présentation en séance plénière.
Une communication a porté sur la prise en charge du traitement de l’état de mal épileptique de l’enfant. Il s’agit d’une étude prospective réalisée dans le nord de Londres ayant inclus 240 épisodes d’état de mal épileptiques (182 enfants). Cent quarante-sept patients avaient reçu un traitement préhospitalier qui avait abouti à l’arrêt des crises pour 30 d’entre eux à l’arrivée à l’hôpital. L’analyse multivariée a mis en évidence 2 facteurs de risque d’état de mal prolongé de plus de 60 minutes : l’absence de traitement préhospitalier et le fait d’avoir reçu plus de deux doses de benzodiazépine. Il est bien établi qu’un traitement précoce a plus de chance d’être efficace. Par contre, l’interprétation du deuxième facteur de risque est moins évidente, même s’il n’est pas recommandé d’utiliser plus de deux doses de benzodiazépines pour traiter un état de mal épileptique de l’enfant. Les données ne permettent pas de dire si c’est la cause sous jacente qui explique la durée prolongée et la résistance aux traitements.
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