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Parkinson

Publié le 06 sep 2010Lecture 1 min

Parkinson : les pesticides sur le banc des accusés

Dr Christian Geny
Depuis plusieurs décennies, il existe des arguments expérimentaux suggérant un rôle de l’environnement dans la maladie de Parkinson (MP). Les arguments reposent sur des données expérimentales, cliniques et épidémiologiques. L’administration à des rongeurs ou à des primates d’une substance dénommée MPTP reproduit les signes cliniques et histologiques de la maladie. Une exposition chronique à un pesticide, le paraquat, entraîne un syndrome parkinsonien. Enfin, plusieurs études cas témoins ont rapporté une incidence plus élevée de MP en cas d’exposition. Dernièrement différentes études ont cherché à préciser le risque de l’exposition à certains pesticides.
Un travail présenté lors de ce congrès va aussi dans ce sens. Cette  étude cas-témoins serbe a porté sur 110 patients ayant une MP et 220 témoins recrutés entre 2001 et 2005. Le risque d’apparition de MP était plus important chez les sujets exposés aux pesticides (Odds ratio [OR] = 3,22 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 1,32 à 7,8), aux colorants (OR = 25,33 ; IC95 de 2,89 à 222,0), à la naphte (OR = 9,53 ; IC95 de 1,04 à 86,96). Ce risque était aussi plus élevé chez les sujets consommant de l’eau de puits (OR = 2,62 ; IC95 de 1,40 à 4,90) ou pratiquant le jardinage (OR = 5,51 ; IC95 de 3,04 à 10,01).

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